L'art subtil des arcanes est largement connu et utilisé parmi les peuples d'Azeroth. Ils ont acquis au cours de l'histoire une meilleure compréhension de ses possibilités, de sa nature, mais aussi de ses dangers. D'autres magies moins académiques peuvent intriguer, voire soulever une méfiance — parfois légitime —, de la part du profane.
Il apparaît cependant que toutes ces magies, même celles considérées comme ancestrales et bienfaisantes, nécessitent rigueur et volonté de la part du pratiquant, car toutes comportent des dangers pour qui souhaite utiliser ces forces invisibles, issues de la trame même de notre univers.
En effet, sans s'appesantir sur les risques inhérents d'addiction et de corruption, un lanceur de sort ne semble être en toute fin que l'intercesseur de puissances infinies, le lien fragile entre les fondations invisibles de notre monde et la réalité qui nous entoure. Même les druides, se reconnaissant au service de la Nature, œuvrant grâce à elle et pour elle, sont susceptibles de devenir les jouets des forces qu'ils manipulent, s'ils n'y prennent garde. Qui peut dire en toute sincérité qu'il est "maître" de lui-même et de son pouvoir lorsqu'il côtoie des forces qui ont participé à la naissance des mondes et de l'univers ?

Par ailleurs, lorsqu'on considère les différentes factions d'un monde divisé, le danger est grand que la puissance magique soit utilisée à des fins destructrices, et qu'Azeroth en soit à jamais marquée, comme le fut l'ancienne Draenor, devenue l'ombre morcelée d'elle-même suite à une utilisation effrénée et abusive de la magie.
Pourtant, de très redoutables adversaires ont été vaincus, et la Légion Ardente fut boutée de ce monde à plusieurs reprises. Aussi, l'espoir est permis de voir les peuples utiliser les arts complexes de ces diverses magies avec sagesse, en toute connaissance de cause et conscients des risques que cela présente, afin de construire l'avenir.