Fan-fictions World of Warcraft.
Les Arts subtils, introduction aux magies Mythes et pensée  <    Publications     > 
I. Une Brève histoire de l'arcane.
par Rislon Milloin
D'aussi loin que l'on se souvienne, l'arcane existe sur Azeroth, et celle-ci sera sans doute encore là bien longtemps après que nous ayons disparu. Malgré les nombreux aspects que celle-ci a pu présenter au fil des siècles, il nous reste certainement encore beaucoup à apprendre sur cette énergie dont on ne connaît pas encore les limites.
L'auteur expose ici le résultat de ses recherches historiques méthodiques, davantage tournées vers l'évolution de la perception de l'Arcane et des connaissances acquises par les peuples d'Azeroth, que sa réelle histoire universelle.
1. Les Temps anciens et les Kaldorei, le premier âge d'or de l'arcane.
L'histoire commence sur l'Azeroth originelle, lorsque les Titans créèrent le Puits d'Eternité [1] et les lignes telluriques, par lesquelles circulaient des courants d'énergie arcanique. Vint ensuite le Vol draconique bleu, gardien de la magie. Ses membres veillèrent pendant plusieurs milliers d'années sur la magie d'Azeroth, étant les seuls à la manier, jusqu'à ce qu'un peuple apparût aux abords du Puits d'Eternité il y a plus de treize mille ans [2] : les anciens Elfes de la Nuit. Influencé par le puits pendant des siècles, ce peuple développa une profonde affinité avec l'arcane, ce qui les rendit immortels et leur permit de repousser les assauts de deux empires trolls, bâtissant ainsi eux-mêmes un vaste empire.

Dirigée par la grande reine Azshara, la civilisation kaldorei prospéra. Les Bien-nés étaient l'élite des sorciers de cette société [3], et comprirent que la magie de l'arcane avait le pouvoir, en contrôlant le flux de mana, de déformer le temps et l'espace. Cette utilisation excessive de l'arcane finit par attirer l'attention de la Légion Ardente et des démons qui percevaient le flux du puits d'Éternité au sein même du Néant Distordu. Trompant la reine et ses sorciers, l'invasion de la Légion lors de la Guerre des Anciens conduisit à la destruction du Puits d'Eternité, aussi appelée Grande Fracture, et dont la déflagration arcanique fit sombrer la majeure partie du Kalimdor originel et le sépara en trois continents distincts. Le Maelstrom, toujours bien présent entre ces trois continents, rappelle le pouvoir prodigieux du premier Puits d'Eternité.
Ce cataclysme majeur apporta un regard nouveau sur la manipulation des portails, le contrôle des flux et l'invocation. Au cours de ce conflit, le Vol draconique bleu frôla l'extinction, ce qui rendit l'Aspect de la magie, Malygos, instable et le fit se renfermer sur lui-même, négligeant ainsi son rôle [4]. Cette attitude aura plus tard de nombreuses répercussions sur Azeroth.
2. Quel'dorei et Humains, l'âge de la maîtrise.
Bien qu'Azeroth faillît être détruite, ou manquât de tomber sous le joug de la Légion, c'est bien durant ce temps de bouleversements que les lois fondamentales régissant l'arcane furent apprises. Les Kaldorei prirent conscience de sa puissance, mais aussi des caractères corrupteurs et extrêmement addictifs de son utilisation. Ainsi, lorsqu'un second Puits fut créé au sommet du Mont Hyjal [5], les trois Aspects draconiques restants — ceux de la Vie, de la Nature et du Temps — en perçurent les émanations et conclurent un pacte avec les Kaldorei afin de dissimuler les énergies du Puits. Pour ce faire, un arbre, nommé plus tard Nordrassil — Couronne des cieux, en darnassien — fut planté par-dessus de ce Puits vers -9000.
Parmi les Bien-nés survivants, ceux qui refusèrent d'abandonner l'arcane quittèrent Kalimdor pour fonder Quel'thalas dans les Royaumes de l'Est en -6800. Là, ils créèrent un troisième puits d'Éternité, le Puits de Soleil. Désireux de rompre avec le passé, ils décidèrent de se différencier de la race Kaldorei en se nommant Haut-elfes [6], et développèrent leur art et leur savoir de façon à se cacher de la Légion Ardente. En effet, suite à la guerre des Trolls, les Hauts-elfes construisirent un réseau de monolithes runiques, créant ainsi une barrière les protégeant à la fois des Troll, et dissimulant l'usage de l'arcane. Ce qui eut également pour effet de dissimuler le Puits de Soleil au Vol draconique bleu.
Bien que liée aux lignes telluriques, il faut rappeler que la magie runique est cependant à différencier de l'arcane. La magie runique permet en effet de préserver l'utilisateur de la corruption arcanique, puisque les courants de magie ne traversent plus le praticien mais passe au travers des symboles de pouvoir avant d'être libérés lorsque le sort est lancé. Ces symboles aux dessins précis et complexes, nommés runes, reprennent le tracé des lignes telluriques sur Azeroth. Il existe des runes arcaniques et des runes non-arcaniques, comme les runes d'invocation démoniaques.

Quatre mille ans plus tard, Quel'thalas, en difficulté lors de la Guerre des Trolls, demanda l'aide de l'empire humain d'Arathor — qui s'était jusqu'alors développé sans magie — en échange de l'apprentissage de l'arcane. Ensemble, ils parvinrent à vaincre la nation trolle amani, qui ne s'en releva jamais. Fondée à l'issue de cette guerre, il y a 2700 ans, la cité de Dalaran fut un tournant dans l'art de l'arcane et marque une étape décisive dans la connaissance de l'arcane.
Après le démantèlement de l'empire d'Arathor, en -1200, la ville fut contrôlée par les mages Humains et les Hauts-elfes. Ils en firent une cité-état, et fondèrent par la suite le Kirin Tor, organisation de mages ayant pour rôle de diriger et de recenser les différents modes d'utilisation de l'arcane. Ils décidèrent de diviser les arts de l'arcane en huit branches, ou écoles, chacune correspondant à l'effet que produit le sortilège [7].
- L'abjuration est l'art de manier l'arcane comme magie protectrice. L'exemple le plus connu est le bouclier de mana des mages ou encore le dôme qui recouvrait Dalaran entre l'an 22 et l'an 28.
- La divination est l'utilisation de la magie dans la recherche de l'information. On associe généralement la divination à la clairvoyance.
- L'enchantement est l'ensemble des procédés qui permettent d'imprégner un corps — inerte ou vivant — avec des pouvoirs magiques. Celle-ci comprend le désenchantement qui consiste à la dissipation ou l'abolition de la magie.
- L'évocation consiste en la canalisation de l'arcane et à l'altération de sa forme. Par exemple, la pyromancie est une discipline basée sur le l'altération de l'arcane par le feu, lui donnant la forme des flammes.
- L'illusion est l'art d'altérer les sens. Elle est à différencier de la transmutation car elle ne modifie en rien la réalité, mais simplement sa perception.
- L'invocation est l'art d'invoquer les créatures ou des objets, comme des aliments par exemple.
- La nécromancie est l'étude de l'arcane impliquant les morts. Le Fléau est passé maître dans cette discipline.
- La transmutation permet la manipulation du temps et de l'espace, c'est-à-dire de la réalité. Les exemples les plus révélateurs sont la métamorphose et la téléportation. La chronomancie est basée sur les mêmes principes de manipulation temporelle.
Première représentation annotée des huit branches de la magie. Anonyme, archives du Kirin Tor.
Dalaran et Quel'Thalas abritèrent les deux plus grandes écoles de l'arcane jusqu'à la troisième guerre et la chute de Lordaeron en l'an 20. On peut se demander pourquoi les Vols draconiques de bronze, rouge et vert ne se manifestèrent pas dans l'histoire de ces peuples puisque, de par leur nature, ils percevaient sans nul doute l'utilisation de l'arcane par les Humains et les Hauts-elfes. De plus, ces Vols entretenaient des relations avec le peuple Kaldorei.
Dans ces écoles, les mages ont principalement amélioré leur maîtrise et leur compréhension de l'arcane, mais peu ont tenté d'en repousser les limites. Sans doute, l'apparition de démons au sein même de Dalaran, ainsi que les enseignements des Quel'dorei confortèrent les plus avisés des mages à privilégier une utilisation davantage défensive de l'arcane, plutôt que d'en explorer les limites. Pour ce faire, Dalaran fonda le Conseil de Tirisfal, un ordre secret et encore très mal connu, spécifiquement chargé des défenses magiques.
En marge de cet enseignement officiel qui prônait la plus grande prudence, l'histoire de la manipulation de l'arcane est émaillée d'accidents, parfois comiques mais le plus souvent terrifiants. Ainsi, il y a 230 ans, en pleine Guerre des Trois Marteaux, le sorcier Thaurissan, chef des Nains Sombrefers, cherchant désespérément un moyen magique de tourner à sa faveur l'issue des combats, invoqua malencontreusement Ragnaros [8], ce qui tua le sorcier sur le coup et dévasta le nord des Carmines, transformant la région en désert aride pour devenir les actuelles Steppes Ardentes.
3. Guerre, démonologie et nécromancie.
3.1. Les limites de l'arcane.

Tout au long de notre histoire, l'arcane est à l'origine des pires dévastations qu'ait connu notre monde, à tel point que la voie de l'arcane semble indissociable de la destruction. Manipuler cette magie nécessite donc de posséder une parfaite maîtrise de soi et une volonté sans faille, car l'histoire nous l'a montré, l'arcane est une force intrinsèque de notre univers et celle-ci ne semble avoir aucune limite. Ceci dit, si l'arcane parait illimitée, ce n'est certes pas le cas de son utilisateur. Les véritables limites de l'arcane résident au sein de celles de l'entité qui la manipule, et si sa maîtrise est insuffisante, l'arcane finira par consumer l'âme du mage. Pourtant, l'arcane émerveille et fascine, car, après tout, l'arcane n'est pas que destruction, elle est aussi capable de créer des merveilles. Pour cette raison, la manipulation de l'arcane est aussi considérée comme un art.

3.2. Guerre et démonologie.

Medivh est considéré comme l'un des plus grands mages de tous les temps, si ce n'est le plus grand. Le calendrier de l'Alliance commence d'ailleurs l'année lors de laquelle il ouvrit, côté d'Azeroth et aidé par Gul'dan en Outreterre, la première Porte des Ténèbres, gigantesque portail inter-dimensionnel stable. Bien que les conséquences de ses travaux furent désastreuses, puisque ce portail permit aux hordes d'Orcs corrompus menées par des démonistes de pénétrer dans notre monde lors de la Première Guerre, ce qui mena à la destruction de Hurlevent quelques années plus tard, en l'an 6, Medivh révolutionna de nombreux concepts et pratiques de l'arcane. Par ailleurs, bien que mort, il semble continuer d'exercer son influence dans son ancien repaire, Karazhan, ainsi que dans ses abords, qui sont depuis une région maudite.

Les démonistes manipulent l'Ombre, une énergie plus obscure, mais aussi puissante que l'arcane et davantage destructrice. Rien ne dit que les démonistes n'existaient pas sur Azeroth avant l'apparition de Gul'dan, car les connaissances nécessaires à cette voie n'étaient pas inconnues, mais étaient reléguées dans la même catégorie néfaste que la nécromancie. Il apparut cependant lors de cette guerre que les démonistes étaient les plus à mêmes de pouvoir rivaliser avec les mages, constituants de ce fait un atout majeur contre les royaumes humains. Ce fut seulement après la troisième guerre que les armées de l'Alliance comptèrent quelques démonistes dans leurs rangs, dans l'esprit de se servir contre la Légion Ardente de ses propres armes.

La Troisième Guerre fut également déterminante pour la compréhension des portails. En effet, il a été démontré que l'ouverture et le maintien de portails inter-dimensionnels ou encore ouverts sur le Néant Distordu, laissaient échapper des énergies à travers le portail, et que ces énergies en provenance du Néant déformaient le milieu dans lesquelles elles se déversaient. Ainsi, par exemple, les Terres Foudroyées étaient autrefois un prolongement du Marais des Chagrins, mais les sombres énergies échappées de la Porte des Ténèbres en ont fait un désert inhospitalier. A une plus grande échelle, cette énergie est capable de dévaster des mondes et de les disloquer, comme l'a été Draenor en l'an 8, après que de trop nombreux portails eurent été ouverts à sa surface.

3.3. Guerre et nécromancie.

En l'an 18, alors que les Orcs avaient été vaincus, de mystérieuses rumeurs à propos d'un Culte des Damnées et de nécromancie apparurent en Lordaeron. Trop confiant en leurs moyens, Dalaran et l'archimage Antonidas, prodige du Kirin Tor, ne prirent pas à temps la menace au sérieux, et ce culte gagna en puissance. La nécromancie n'avait jusqu'alors jamais été sérieusement étudiée au-delà de ses principes fondamentaux, mais l'implacable utilisation qu'en fit le Fléau démontra son importance et ses terrifiants pouvoirs. Peu de temps après, le Fléau utilisa en effet cette puissance pour ravager Lordaeron et Quel'Thalas. Le Puits de Soleil fut détruit, provoquant l'exil du peuple quel'dorei et engendrant leur dépendance à la magie.
Dalaran, elle aussi, fut détruite par le Fléau et la Légion Ardente. Malgré la mort d'Antonidas et d'un bon nombre d'archimages lors de l'attaque, les connaissances accumulées à Dalaran parvinrent cependant à être préservées. Bien que la Légion Ardente fût finalement vaincue à Hyjal, Lordaeron, Hyjal et de nombreuses régions de Kalimdor portent encore les terribles balafres provoquées par la magie du Fléau. Dalaran fut reconstruite et s'enferma sous un bouclier arcanique.

La destruction du deuxième Puits de Soleil fut accidentelle. Elle fut causée par sa corruption lors de la tentative du Fléau pour ramener à la vie le nécromancien Kel'Thuzad. Elle n'eut pas autant d'effet que la destruction du premier Puits, bien qu'elle touchât trois régions : l'île de Quel'danas, Quel'Thalas et les Terres-Fantômes. Le fait qu'il fut possible de le restaurer incite à douter de l'entièreté de sa destruction. Certains pensent en effet que les énergies nécrotiques du Fléau ont déstabilisé le Puits, sans réellement le détruire.

Il est à noter que, contrairement à la Guerre des Anciens où les Aspects avaient défendu Azeroth contre la Légion Ardente, ces derniers [9] ne se sont que très peu manifestés à cette époque sombre, alors que pourtant un échec de la coalition Humaine-Orque-Kaldorei aurait sans doute mené à la destruction d'Azeroth, et ainsi à l'échec de leur mission primordiale de protection. Certains affirment par ailleurs que, depuis l'ouverture de la Porte des Ténèbres, les Aspects et les Vols draconiques ont davantage contribué à provoquer des problèmes qu'à en résoudre.
Extrait du Grand livre des sortilèges pour classes préparatoires, enseignement du Kirin Tor.
3.4. Au lendemain de la Troisième Guerre.

Suite à ces guerres, la recherche arcanique fut mise de côté, afin de favoriser la reconstruction des états. Cela n'empêcha toutefois pas certains mages ambitieux qui, profitant de l'affaiblissement du Kirin Tor et de ses efforts à rebâtir leur cité, n'hésitèrent pas à trahir l'éthique et les réglementations en vigueur pour pratiquer des expériences arcaniques dangereuses et incertaines. Par ailleurs, l'existence de nombreux artefacts antiques fut révélée par le peuple Kaldorei, provoquant la joie et la curiosité de la Ligue des Explorateurs qui s'évertua à les découvrir, puis à les restaurer. D'autre part, l'arrivée des Draeneï en l'an 27 et leur ralliement à l'Alliance apportèrent un regard nouveau sur l'arcane, ainsi que sur la Lumière, rappelant qu'il nous restait encore beaucoup à apprendre à propos de ces magies.
La même année, les Elfes de sang inventèrent les premières bombes à mana. D'une puissance effroyable, composées d'arcane pure, elles sont bien évidemment la hantise des lanceurs de sorts, mais peuvent également produire de terrifiants dégâts matériels, ainsi que l'a tristement montré l'explosion de la bombe qui détruisit la presqu'île de Theramore en l'an 32. A noter que les bombes à mana sont soumises à une réglementation stricte et sont interdites à Hurlevent depuis la fin de l'an 33.

En l'an 28, le Vol draconique bleu déclara la guerre aux utilisateurs de la magie, et l'Aspect de la magie détourna des lignes telluriques de Norfendre vers le Nexus. Pour rappel, ces lignes telluriques parcourent tout Azeroth, et tout Draenor. Elles permettent la circulation de grandes quantités d'arcane, et les jonctions entre ces lignes confèrent aux lieux où elles se trouvent des propriétés magiques uniques. En détournant ces lignes, le Vol draconique bleu mit en péril leur stabilité et a fragilisé l'ensemble des lignes telluriques, déjà affecté par la destruction du premier puits d'éternité, il y a dix mille ans. Finalement, la Guerre du Nexus fut perdue par l'Aspect qui fut destitué, un nouvel Aspect prit sa place, et le Vol bleu tenta de réparer les dégâts causés. Il est important de savoir que, depuis cette guerre, le Kirin Tor a imposé de nouvelles réglementations et restrictions concernant les téléportations et les portails, qui doivent désormais suivre les lignes telluriques. Dalaran a d'ailleurs quitté sa position historique au sud du Lac Lordamère pour servir de capitale neutre en Norfendre dans la Guerre contre le Roi Liche.

Comme chacun le sait, le Cataclysme, provoqué par Aile-de-mort, l'Aspect de la Terre, en l'an 30, engendra sur Azeroth de nombreux tremblements de terre, raz de marée et inondations. Ces importantes perturbations telluriques eurent bien évidemment un effet sur les lignes telluriques, qui s'ouvrirent en quelques endroits, comme par exemple à la Marche de l'Ouest, créant ainsi des perturbations arcaniques. La même année, une partie des Bien-nés de la cité d'Eldre'thalas, qui avaient survécus depuis la Grande Fracture sans être corrompus par l'énergie démoniaque et étaient parvenus à une grande maîtrise de l'arcane, se sont exilés. Tyrande Murmevent [10] accepta alors leur venue à Darnassus, levant ainsi l'interdiction qui pesait sur l'arcane depuis plus de neuf mille ans.
Lorsque les Aspects combattirent Aile-de-mort et perdirent leurs pouvoirs en mettant fin au Cataclysme en l'an 31, ils décidèrent, affaiblis, de laisser leur rôle de gardiens d'Azeroth à la race humaine. Ainsi, les dragons du Vol de bronze enseignèrent la chronomancie à certains mages [11], afin que ceux-ci les aident à protéger les voies temporelles.

La destruction de Theramore en l'an 32 par l'utilisation d'une bombe à mana de très forte puissance, et commanditée par Garrosh Hurlenfer, provoqua d'importants remous au sein du Kirin Tor. Jaina Porvaillant, l'une des chefs bien connue de l'Alliance, et précédemment dirigeante de Theramore, en prit la tête, engendra la Purge de Dalaran en réaction, vue comme une répression par la communauté et une honte pour une cité aux buts si louables.

C'est ainsi que les peuples d'Azeroth se trouvent, au début de l'an 36, dans un monde divisé, dans lequel Horde et Alliance semblent peiner à se rassembler autour d'un apprentissage de l'art subtil de l'arcane, qui apparaît pleinement comme un outil extrêmement puissant, capable aussi bien de nous détruire que de changer notre monde.
4. Conclusion
Sommes-nous condamnés à toujours reproduire les erreurs du passé, confrontés inlassablement aux mêmes ennemis ? Bien que notre histoire, parsemée d'erreurs funestes et de terribles guerres, le laisse supposer, nous nous situons aujourd'hui à un tournant de notre histoire. En effet, nous avons été de nombreuses fois victorieux de la Légion Ardente, nous avons vaincu les plus puissants et redoutables adversaires qui puissent exister tel qu'Aile-de-mort, Illidan ou le Roi-Liche, et nous avons su jusqu'alors résister aux Très Anciens, preuves que nous avons les moyens de nous défendre et de repousser les plus terribles menaces. Et pourtant, malgré les affirmations de certains mages qui se targuent de bien la connaître, je reste persuadé que l'arcane n'a pas fini de nous surprendre, et que nous n'avons pas encore exploré l'étendue de ses pouvoirs. En vérité, cette histoire-là ne fait que commencer.
***

[1]. Le premier Puits d'éternité, avait la forme d'un lac contenant de puissantes énergies arcaniques et se situait sur l'ancien continent unique de Kalimdor, non loin de l'antique cité Kaldorei de Zin-Azshari. Toutes les notes sont de l'éditrice. Sauf indications contraires, toutes les notes sont de l'Editrice.
[2]. Le texte suit la datation en vigueur dans l'Alliance, qui place l'an 1 à l'ouverture de la Porte des ténèbres par Medivh. Voir plus loin dans le texte.
[3]. Voir à ce sujet l'étude de Nòlmë Salossë Trolls et Kaldorei, publiée aux Editions du Nénuphar.
[4]. Les cinq Aspects draconiques, gardiens laissés par les Titans pour s'assurer du bon déroulement de la vie sur Azeroth, dirigent chacun leur Vol : le rouge pour la vie, le noir pour la terre — et ensuite la mort —, le bleu pour la magie, le bronze pour le temps, et enfin le vert pour la nature.
[5]. Bien que les rituels soient mal connus, de l'eau du Puits d'Eternité aurait été utilisée afin de créer le puits d'Hyjal et le puits de Soleil. Aucune étude n'a cependant été effectuée pour déterminer si ces puits récents possédaient les mêmes propriétés que le Puits primordial.
[6]. Le terme Haut-elfe vient à la fois du darnassien et du thalassien, et signifie également Bien-né. Les Bien-nés se désignaient déjà de la sorte durant le règne d'Azshara.
[7]. Voir à ce sujet L'Encyclopédie de l'arcane, de Martha Bauregard.
[8]. Ragnaros est le Seigneur des élémentaires de feu. Il aurait été l'un des quatre seigneurs élémentaires lieutenants des Dieux Anciens.
[9]. Il s'agit ici des Aspects de la nature, de la vie et du temps, ainsi que de leurs Vols draconiques respectifs. Pour rappel, le Vol bleu avait été quasiment détruit durant la Guerre des Anciens, et le Vol noir était renégat.
[10]. Dirigeante héroïque et incontestée des Elfes de la nuit depuis la Grande Fracture.
[11]. La chronomancie était en fait déjà pratiquée par les Humains et les Hauts-elfes, mais de manière balbutiante. Le Vol de bronze apporta la maîtrise de cette discipline.


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