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Les Arts subtils, introduction aux magies Mythes et pensée  <    Publications     > 
VII. Travers et dangers méconnus de la magie.
par Thenna Rocvent
Pour conclure, alors que les dangers des magies arcaniques sont étudiées par le Kirin Tor — ainsi que le montre le texte de l'archimage Itheral Mirelame —, le profane pourra imaginer que d'autres magies, supposées douces et bienveillantes, plus proches des Elements ou de la Nature, ne comportent que peu de risques pour le pratiquant.
S'attardant sur le chamanisme, le druidisme, et même la Lumière, l'auteur nous met en garde contre l'usage irraisonné et immature de ces énergies, car nul ne semble pouvoir impunément jouer avec de telles puissances.
1. Introduction.
Lorsqu'on évoque les dangers de la magie, on pense principalement à l'arcane et au Néant. L'arcane corrompt, elle altère la réalité, elle influence l'esprit des individus, etc. D'ailleurs, la plus grande source d'énergie arcanique, le Néant, est aussi le repaire des créatures les plus malfaisantes. Tous les adeptes de magie, qu'ils soient druides ou arcanistes, conviendront que manier les arcanes est dangereux et réclame discipline et rigueur, mais aussi mesure et modération.
Hélas, ces discours de réserve ne sont la plupart du temps qu'associés à la magie des arcanes. Peut-être est-ce dû au fait que Dalaran a contribué à sa popularisation, que la place de cette cité-état dans le contexte géopolitique donne l'impression que l'art qu'elle enseigne est l'un des plus répandu ? Toujours est-il que, lorsqu'il s'agit de parler des déviances de la magie, c'est toujours à l'arcane qu'on pense, et il est vrai que les désastres qu'on peut lui imputer sont réels et nombreux.

De fait, on a tendance à négliger, voire oublier, les dangers des autres magies, et notamment celles qui font appel aux forces de la nature, en partant du principe fallacieux qu'une personne civilisée aura tôt fait de contraindre et de contrôler ces forces dites sauvages. Le vieux fantasme de la civilisation qui a dompté les éléments a la vie dure. De manière générale, on a tendance à prêter ce caractère inoffensif à toute magie capable de soigner les blessures, les opposant ainsi à l'arcane, toujours perçue comme une magie guerrière.
Ce texte ne parlera pas des dangers de l'arcane, car ils sont suffisamment évoqués ailleurs, par suffisamment d'auteurs. Ce texte tend à démontrer que les magies dites "naturelles", et souvent considérées comme bénéfiques, peuvent se révéler aussi dangereuses lorsqu'elles ne sont pas maîtrisées, ou pire lorsqu'elles dominent leur utilisateur.
2. Le chamanisme, pulsions élémentaires.
Selon la conception la plus répandue et la plus générale, le chaman est un sage capable de communier avec les esprits des ancêtres, ainsi qu'avec les éléments. Bien que tout indique une magie reposant sur l'harmonie et la recherche de la sagesse dans la nature, et auprès des âmes défuntes, cette vision des choses apparaît cependant comme légèrement naïve.

Tout d'abord, rien n'assure que les ancêtres appelés soient sages, ou même fiables. Pour autant que l'on sache, la mort n'assagit pas, ni ne rend bienveillant, et il n'y a pas de raison qu'un esprit belliqueux le soit moins lorsqu'il passe dans l'au-delà. C'est un peu comme interpeller un passant dans la rue, on ne peut jamais vraiment être sûr de ses intentions. Aussi, dans le monde matériel comme dans le monde des esprits, il vaut mieux se tourner vers la famille.
Ensuite, on reproche parfois aux mages de jouer avec des forces qui dépassent leur entendement, mais cela ne semble pas être très différent en ce qui concerne les chamans, qui appellent les éléments primordiaux à l'origine du monde — de chaque monde en fait — à leur aide. C'est sans doute même pire, car ces éléments qui acceptent ou non de prêter leur puissance sont des êtres conscients animés par leurs propres motivations, et rien ne les empêche en théorie de se jouer des chamans, comme aiment à le faire les démons.

Néanmoins, selon la première loi des mouvements spirituels — ou principe de l'inertie défunte —, un esprit au repos tend à rester au repos. Ceci est montré par le fait que les esprits au repos ne se manifestent que peu, et que ceux qui n'ont pas encore obtenu ce repos éternel errent dans notre monde sous la forme de fantômes parfois affolés. Puisque les chamans, comme les prêtres, cherchent à apaiser les seconds, on peut en déduire qu'ils appellent ceux qui sont au repos. De là, il y a peu de chances qu'un chaman se trouve pris dans les machinations machiavéliques d'un ancêtre défunt, puisque, par essence, une âme en paix aspire à retrouver sa tranquillité sitôt que son assistance ne sera plus requise, et ce sous-réserve qu'elle ait bien voulu se déranger en premier lieu. Mais il ne faut pas s'y tromper pour autant, si certains chamans appellent des esprits loups auprès d'eux au combat, c'est bien parce que ces loups ne sont pas devenus de sages créatures après leur décès, mais restent des animaux sauvages et de dangereux prédateurs par-delà leur mort dans ce monde.

Le cas des éléments est plus complexe. Les élémentaires, lorsque les Titans ne les avaient pas contraints dans leurs plans respectifs, s'exprimaient par la confrontation perpétuelle des uns et des autres dans le chaos primordial. Lorsqu'un chaman appelle les éléments au combat, il leur permet d'exprimer l'espace d'un instant ce chaos, cette liberté perdue. Oui, c'est ce que fait un chaman lorsqu'il fait trembler la terre ou tomber la foudre, il offre aux élémentaires l'occasion de goûter à nouveau le pouvoir qu'ils ont perdu il y a des milliers d'années.
Alors, que se passerait-il si, plutôt que de laisser échapper de petites bribes de ce chaos primordial, un chaman, ou disons une secte entière vouant un culte aux éléments, décidait de rendre aux élémentaires leur liberté et leurs pouvoirs des temps immémoriaux ?
Le Marteau du Crépuscule nous en a donné un aperçu, et nous avons appelé cela le Cataclysme.
Le Cataclysme est le résultat de ce qui se passe lorsqu'un groupe d'individus se laisse dominer par les éléments, plutôt que d'entretenir un rapport harmonieux avec eux. Rappelons que l'étendue des dégâts causés n'a d'équivalent sur Azeroth que la Grande Fracture [1], mais notons tout de même que cette catastrophe n'a pu avoir lieu qu'à cause d'une organisation tentaculaire qui avait gangréné la plupart des grandes institutions de la Horde et de l'Alliance. Les ravages du Cataclysme ont été, pour ainsi dire, à la mesure des moyens mis en œuvre pour le provoquer.
Un autre groupe d'individus s'est vendu aux seigneurs élémentaires, à un en particulier. Les druides de la Flamme, soumis à Ragnaros, ont reçu un ajout enflammé à leurs pouvoirs druidiques en échange de leur allégeance. Bien que les sinistres actions de ce groupe fussent surtout localisées au Mont Hyjal, elles donnèrent beaucoup de fil à retordre aux défenseurs de l'Arbre Monde.

A l'échelle d'un individu, il existe des chamans qui ont tant désiré se dévouer à un élément en particulier qu'ils ont été jusqu'à accomplir un rituel dit d'ascension. Ce rite investirait leur corps du pouvoir d'un élément pour en faire une créature appelée ascendant. Mais, de la même manière que les éléments changent le corps de l'individu, ils écrasent également peu à peu son esprit, ne laissant plus que les désirs de chaos et d'expression primordiale.
Inutile de dire que ces créatures, qui n'ont plus rien de ce qu'elles étaient avant l'exécution du rituel, sont extrêmement dangereuses, puissantes et instables.

Ces deux exemples seuls montrent que le chamanisme peut se révéler dangereux, si ses pratiquants ne font pas montre de mesure et de maîtrise, qu'il s'agisse d'un individu ou d'un groupe. Ce point peut paraître paradoxal, puisque les chamans mettent un point d'honneur à ne pas contraindre les éléments, mais à travailler avec eux. De mon opinion, il doit être fort délicat pour un chaman de maintenir sa vigilance et sa maîtrise sur les pouvoirs qu'il appelle, sans toutefois exercer la moindre contrainte sur les sources de cette puissance.
Les balafres provoquées par le Cataclysme dans les Terres Ingrates.
3. Le druidisme, instincts sauvages.
Est-il besoin de le répéter, le druidisme n'est pas la magie des petits oiseaux et des fleurs ? Même les joyeuses dryades et les mignons dragons-fées ont dans leur nature une part sauvage et prédatrice. Le druide, gardien de la nature, possède également cette part indomptable. Parfois même, il la cultive et la recherche, en adoptant la forme et les instincts d'animaux sauvages aussi charmants qu'un ours ou une panthère.
Ces capacités de métamorphose et d'acquisition d'instincts bestiaux viennent cependant avec un avertissement : le druide doit toujours avoir une utilisation modérée de ses formes animales, au risque que son esprit succombe aux instincts bestiaux. Si cela devait arriver, il n'y aurait dès lors plus de possibilités pour le druide de reprendre ses esprits et sa forme originale, et il n'y aurait plus de différence entre lui et une bête sauvage.
Cela rappelle-t-il quelque chose ? Pour les Gilnéens, sans aucun doute.

L'un des désastres qui provoqua la chute du royaume derrière le Mur — on peut presque parler des sept plaies de Gilnéas, tant il y en a eu — fut une invasion de Worgens assoiffés de sang. Mais que sont ces Worgens, et que faisaient-ils là ? Les Worgens sont le triste exemple de ce qui se passe lorsqu'un groupe de druides se laisse posséder par les instincts bestiaux d'une forme animale qu'il ne parvient plus à maîtriser.
Il ne s'agit pas ici d'une forme de druidisme dévoyée par la corruption du Cauchemar, comme par exemple celle qui a donné la jungle des Tarides, mais au contraire d'un procédé très commun chez les druides, qu'ils pratiquent d'ordinaire avec des formes animales moins dangereuses. Ici donc, les rituels appliqués au loup induisaient une domination beaucoup plus rapide des instincts animaux sur l'esprit. Pire encore, les solutions magiques qui étaient censées unir les druides à l'esprit animal n'ont fait que transformer ceux-ci en Worgens, et les ont affligé de surcroît d'une faim insatiable.
Ensuite, la malédiction était lancée, et les Worgens exilés dans le Rêve furent étudiés des millénaires plus tard par Arugal. Il semble que cette malédiction fut plus tard adaptée pour ne frapper que les Humains, tandis que jusqu'alors, la transmission se cantonnait supposément aux elfes.

Ainsi donc, comme dans le chamanisme, les principaux dangers du druidisme résident dans un manque de maîtrise du pratiquant et un rapport de domination de la magie sur l'utilisateur qui ne devrait pas être. Encore une fois, ce danger apparaît lorsque la pierre angulaire de l'art est de travailler de concert avec les forces invoquées, plutôt que de les plier à sa volonté.
4. La Lumière, assurance du fanatisme.
Soutenue par les Trois Vertus, la Lumière est une énergie associée à la vie et à l'empathie, qu'on aura donc tendance à ne pas considérer comme dangereuse, bien que les morts-vivants, du fait de leur sombre nature, souffrent de Son utilisation, pour ceux qui parviennent encore à s'en servir. De fait, on ne connaît nul grand désastre causé par des utilisateurs de cette puissance.
La Lumière semble posséder la particularité de "quitter" les individus, dés lors que ceux-ci sont corrompus, ou qu'ils aient des intentions contraires à celles qu'Elle représente. Par exemple, des créatures au corps souillé comme les Roués [2] perdent leur contact avec la Lumière. De même, on se souviendra que la souillure chassa la Lumière de Porte-cendres [3], sitôt que l'arme servit au meurtre de son porteur.
La perte de la Lumière peut toutefois survenir avec une certaine latence. Ainsi le Prince de Menethil conserva-t-il ses pouvoirs sur la Lumière lors de l'épuration de Stratholme, et ce alors que ses alliés avaient clairement condamné ses actions. Du reste, concernant les Humains tout du moins, on sait que la Lumière n'est manipulable naturellement — sans "astuce" comme la ponction arcanique — que par ceux qui obéissent aux Trois Vertus, à leur propre dogme sacré ou à leurs convictions personnelles, comme Arthas de Menethil, qui avait encore foi en la justesse de ses actions à Stratholme.

Nous avons donc ici une magie qui ne peut pas altérer le comportement de ses usagers, puisque son usage dépend finalement de leur attitude, de l'adéquation de celle-ci avec un certain code moral, même si morale et éthique sont en toute fin terriblement subjectives.
La Croisade Écarlate représente un véritable cas d'école en la matière. Bien qu'il soit désormais avéré que cet ordre était en fait manipulé par un seigneur démon, ses disciples étaient sincères, non corrompus, et, de la sorte, la Lumière leur restait acquise. Le tour de force du démon aura été de recouvrir d'un honorable manteau de respectabilité des actes que la morale réprouverait s'ils n'avaient été travestis. Sans l'isolationnisme déjà bien ancré dans l'institution et sa situation plus que délicate dans le Lordaeron grouillant de morts-vivants, une telle ruse n'aurait sans doute pas fonctionné.

L'existence d'adeptes de la Lumière malveillants n'est donc pas à ignorer. Nous précisons bien adeptes, afin d'exclure les voleurs que furent les chevaliers de sang à leur triste époque. Ces adeptes malveillants, donc, étaient manipulés à l'aide de machinations et de mensonges, et non par la magie elle-même. La Lumière semble donc parfois aussi aveugle que ses pratiquants et n'est en aucun cas la cause de leur avilissement.
Il est, de toute manière, impossible d'accuser la Lumière de changer les esprits et de les écraser car, à la différence du druidisme et du chamanisme, son utilisation ne repose pas sur l'entremise de créatures conscientes. C'est de la plus insidieuse et sournoise des façons, et uniquement par des êtres conscients, qu'Elle peut être détournée, et c'est de façon apparemment bénigne qu'Elle influence ceux qui font appel à Elle.

Regardons de plus près ce dont un adepte de la Lumière a besoin pour en appeler à Sa puissance.
La foi en Elle , de la volonté, ainsi qu'un code moral auquel il devra se tenir et toute honnêteté lui seront nécessaires. Avoir la foi laisse peu de place au doute. La volonté relève de la Vertu d'être tenace, et l'utilisateur ne doit pas en manquer pour invoquer cette puissance, même au milieu du plus terrifiant des charniers. Un code moral enfin, aussi précis soit-il, permet tout de même son interprétation par chacun, et c'est en toute fin heureux car, cela s'appelle du discernement, et c'est l'une des grandes qualités du libre-arbitre.
Cependant, force est de constater que ces hautes valeurs peuvent révéler une toute autre facette, bien moins honorable. En effet, si l'adepte ne doute jamais, cela signifie qu'il aura toujours raison, car le tort et le questionnement seraient dévastateurs pour ses convictions spirituelles. La souplesse même de ce code moral ressemble parfois à une lame à double-tranchant, laissant une liberté d'interprétation qui peut conduire à de bien tristes dérives. De surcroît, les récompenses sociales, ou même financières, associées à l'ivresse de manipuler une telle puissance, peuvent mener à l'orgueil et à l'arrogance si une forte et constante discipline personnelle ne suit pas.

Paradoxalement, ceux qui disent agir pour leur magie — pas de concert avec elle, comme s'en targuent les chamans et les druides, mais bien pour elle — sont ceux que la pratique de leur art influence le moins directement. Ici, pas d'asservissement par des puissances élémentaires, pas de soumission à des instincts animaux. C'est bien le confort de convictions jamais remises en cause, ainsi qu'une assurance croissante en la justesse de ses propres actions, qui représentent le plus grand danger.
5. La magie bienveillante n'existe pas.
Les magies auxquelles l'on n'attribue pas le défaut d'être corruptrices ou addictives ne sont pas exemptes d'influencer les esprits de ceux qui les utilisent, que ces influences soient parties intégrantes du processus d'usage, ou qu'elles en soient une conséquence. D'une manière générale, il semble bien que l'utilisateur de quelque magie qu'elle soit, lorsqu'il s'en remet à une puissance extérieure, doit toujours veiller à rester maître de sa relation avec la puissance dont dépendent ses pouvoirs.

Pour terminer, nous préciserons que différents cas n'ont pas été évoqués.
Ainsi, les mages et des arcanes n'ont pas été abordés dans ce texte, car la pierre angulaire de leur enseignement est précisément cette maîtrise rigoureuse et constante des flux magiques qu'ils manipulent.
Quant aux moines, leur enseignement repose entièrement sur une maîtrise de soi complète. Ils n'ont donc nul besoin d'utiliser leurs pouvoirs avec discipline, puisque leur pouvoir vient de la discipline de leur corps et de leur esprit. Il serait, de toute manière, difficile d'en savoir davantage sur leurs pouvoirs, car du fait qu'ils sont obtenus par la discipline de soi, leur interprétation de la puissance manipulée ne peut qu'être subjective, un peu de la même façon que tous les druides, prêtres ou même Worgens perçoivent différemment leur lien avec la Lumière, la Nature ou la malédiction. Mais là où les premiers puisent leurs pouvoirs dans des sources objectivement analysables, les moines trouvent les leurs dans des sources personnelles et donc subjectives : leur esprit et leur corps.
Concernant les chevaliers de la mort, il est admis qu'ils sont entièrement influencés par les pouvoirs qu'ils manipulent, d'abord parce que ces pouvoirs sont en partie responsables de leur existence, ensuite parce qu'ils sont nourris par la souffrance et la douleur infligées à autrui, et cette faim réclame d'être régulièrement satisfaite.

Hormis ces cas très particuliers, il apparaît comme une évidence que, sans discipline personnelle et sans vigilance, un praticien a toutes les chances de devenir le jouet des forces qu’il manipule, qu’elles que soient leurs natures, à court ou à long terme.
***

[1]. Fragmentation de l'ancien continent unique en plusieurs continent, dû à la déflagration arcanique causée par la destruction violente du premier Puits d'Eternité lors du règne de la reine Azshara, en l'an -9999. Toutes les notes sont de l'éditrice.
[2]. Les Draeneï Roués — Krokul en langue draeneï — sont des Draeneï ayant été corrompus par l'influence démoniaque de la Légion lors des heures les plus sombres de l'histoire de Draenor. Leur physique a considérablement changé, jusqu'à être rejetés par une partie de la communauté survivante draeneï.
[3]. Porte-cendres est le nom de l'épée légendaire du paladin Alexandros Mograine. Elle fut forgée par le Roi Magni Barbe-de-bronze dans le but de contrer le Fléau. Alexandros Mograine fut assassiné par son propre fils Renault, et l'épée en devint souillée.


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