Fan-fictions World of Warcraft.
Les Lunes d'Azeroth, astronomie et divinités Mythes et pensée  <    Publications     > 
II. Une réfutation de l'œuvre de Marcomir Téotolon.
Pour une approche sensée de l'univers.
par Thibert d'Aulain, adapté par Ione Densilla
Le texte que nous avons choisi de publier ici nous a gracieusement été transmis par Romaric d'Aulain — qu'il en soit ici remercié —, neveu de Thibert d'Aulain, auteur de ce manuscrit et décédé lors du siège d'Orgrimmar.
Il s'agit de notes préparatoires en vue d'un colloque semi-privé organisé par le Congrès, société d'érudits amateurs soutenue par des fonds privés, dont l'auteur était membre honoraire depuis de longues années. Humain passionné de science, Thibert d'Aulain a écrit de nombreuses études sur des sujets aussi variés que l'étude du barrage de retenue de Formepierre dans la région du Loch Modan, les pratiques divinatoires des tribus de Centaures Gelkis de Désolace, ou encore la fonte des glaciers en Norfendre.
Astronome amateur, il a également publié à compte d'auteur plusieurs monographies portant sur l'observation de la voûte céleste, visible depuis sa demeure familiale des Carmines, comparée à celle observable depuis les plus hautes constructions d'Uldum.

Ces notes, quoiqu'incomplètes, étaient destinées à une allocution prévue pour le début de l'an 34 donnée devant ses pairs du Congrès, portant cette fois sur les lunes d'Azeroth, et plus précisément sur la réfutation d'un texte de Marcomir Téotolon. Le texte de Marcomir Téotolon fut écrit à une date incertaine, sans doute durant l'an 30, puisque l'auteur eut connaissance d'Ulduar. Quelques copies circulaient alors dans les cercles scientifiques et ésotériques.
Quelques courriers antérieurs adressés au Chancelier du Congrès laissent à penser que cette allocution devait permettre à Thibert d'Aulain d'accéder au rang d'Orateur au sein de cette société savante.

De nombreuses annotations scéniques parsèment le texte original, telles que : "ici, parcourir l'auditoire d'un regard entendu", "se servir lentement un verre d'eau", ou encore "ici, brandir un parchemin". Nous avons choisi de ne pas les faire figurer dans cette édition par souci de clarté. De même, nous avons préféré omettre quelques passages par trop rhétoriques.

Il ne nous a pas été possible à ce jour de nous procurer un exemplaire authentifié de la publication controversée de Marcomir Téotolon, que l'auteur entreprend de réfuter. Seuls quelques fragments de ce texte, sans doute apocryphes, circulent encore et font l'objet de cultes épars et non autorisés. D'autres au contraire servent d'exemple à ne pas suivre dans de nombreuses universités de l'Alliance.
En l'absence d'éléments probants, nous pensons qu'il est juste et souhaitable de laisser au lecteur la possibilité de considérer ce qui peut apparaître comme deux approches opposées et peut-être extrêmes, l'une proposant une interprétation mystique tirée d'une série conséquente d'observations, et l'autre prônant une lecture pragmatique, inscrite dans une lignée scientifique, des faits rapportés. Nous restons intimement convaincus que certaines questions nous apportent davantage que des réponses bien souvent trop réductrices, ainsi qu'il est écrit en introduction du Livre du Dedans : [1]

Le demandeur a besoin de se figurer deux conditions.
D'abord qu'il s'avoue : "Je me trompe. En dehors de ce que je dis, il y a d'autres choses."
Ensuite qu'il pense : "Il y a une autre parole et une autre sagesse, meilleures et supérieures que je ne connais pas."
Donc, nous savons que la question est la moitié de la science.
Ione Densilla.
Le premier feuillet n'est qu'une longue suite de remerciements destinés aux pairs de Thibert d'Aulain, ainsi qu'aux organisateurs du colloque, suivie de nombreux hommages à la lignée d'érudits dans laquelle l'auteur s'inscrit. Ce feuillet ne sera pas reproduit ici pour les mêmes raisons de clarté qu'évoquées précédemment.
2e feuillet.
Lequel d'entre vous n'a pas, un jour ou l'autre, lors de ses recherches, au tournant de quelques rayonnages poussiéreux, ou encore rapporté d'une contrée lointaine par un voyageur, eu entre les mains un parchemin douteux, à l'origine incertaine et au contenu frôlant la mise à l'index ? Qui n'a pas parcouru, à la faible lumière d'une chandelle, des lignes dont la simple lecture vous saisit d'effroi ? Qui n'a pas, dans la quiétude de son cabinet de travail, désespéré devant l'indécrottable propension des esprits faibles à toujours suivre les voies faciles de l'obscurantisme ?
Lorsque j'ai pris connaissance de la prétendue "étude" du sieur Marcomir Téotolon, alors j'ai su, si besoin en était, que toutes ces longues heures passées à lire et déchiffrer les plus ardus des parchemins traitant de mécanique céleste n'avaient pas été vaines, et qu'il me serait donné de pouvoir une fois encore accomplir mon devoir en faisant triompher la vérité scientifique, tel que mes aînés me l'ont enseigné, pour la plus grande gloire de la Couronne et le bien-être de ses sujets.

En effet, dans un ouvrage pompeusement intitulé Zin-al-Elune [2], le sieur Marcomir Téotolon s'appuie sur les honorables travaux de notre confrère nain Angar Mantepierre pour en tirer des élucubrations mystiques, sans doute destinées à enflammer quelques âmes perdues, et qui à ce jour ont été rejetées de la manière la plus ferme par les autorités religieuses de Darnassus [3].

Pour rappel, Angar Mantepierre, membre de la prestigieuse Ligue des Explorateurs a entrepris l'observation rigoureuse des mouvements apparents des lunes visibles d'Azeroth. Pour ce faire, il mit sur pied en l'an 25 une imposante expédition destinée à installer un observatoire temporaire sur le glacier qui borde l'océan, à l'ouest de Forgefer [4], espérant ainsi profiter d'un air plus limpide qu'en plaine. Cette louable expédition, méticuleusement préparée, dotée de fonds conséquents et d'une organisation toute militaire, comme seuls nos frères Nains savent en organiser, fut couronnée de succès. Malgré la rigueur extrême du climat et les dangers de la montagne, la pugnacité d'Angar Mantepierre permit d'effectuer plus de huit mois durant les observations qui servirent à dresser une cartographie précise de la voûte céleste, ainsi que la rédaction d'une première éphéméride des lunes d'Azeroth.
Cette patiente étude fut suivie de nombreux autres relevés, effectués dans différentes contrées, grâce à un vaste réseau de correspondants, afin de corroborer et de compléter par d'autres vues la carte ainsi dessinée. Il en résulte la précieuse mappemonde céleste, que tous ici connaissez bien, enregistrée à la Bibliothèque Royale sous le nom de Représentation Véritable du Cosmos d'Angar Mantepierre.

Ainsi donc, armé de ces relevés rigoureux, accessibles à tout membre de l'Alliance par la sage volonté de notre Roi, un individu au passé trouble, aux accointances douteuses, et sans doute fervent adepte de quelques cultes qu'il semble bon et charitable de taire les noms [5], s'est livré à des interprétations fantasques, faisant fi de tout bon sens et de tout respect envers la vérité scientifique que nous chérissons, dans le but inavoué de semer le trouble dans les esprits et qui, si elles ne tentaient pas maladroitement de revêtir un masque de prédication, pourraient apparaître comme un conte pour enfants, de ceux que l'on raconte dans les campagnes lors des veillées d'hiver.
Tour d'observation naine sur le glacier de Dun Morogh.
Mais venons-en aux faits, car toute vérité scientifique se doit d'être étayée par de solides fondations factuelles. Une étude rapide des travaux d'Angar Mantepierre montre clairement les faits suivants qui, bien que de prime abord surprenants, n'en restent pas moins indéniables, et que chacun pourra aisément vérifier par temps clair.

Concernant la lune blanche :
- La plus grosse des deux lunes observables, ou la plus proche de nous, se lève au Nord-ouest à la 21e heure passée de 40 minutes. Après une trajectoire quasiment verticale, elle atteint son apogée à 23h55, reste immobile jusqu'à 00h05, puis entame un mouvement opposé pour revenir se coucher à 03h45, à l'endroit précis de l'horizon où elle s'est levée.
- Ce mouvement apparent est parfaitement immuable tout au long de l'année, et tout aussi parfaitement synchrone, quel que soit l'endroit d'Azéroth d'où il est observé, à quelques possibles exceptions près. En effet, le ciel constamment couvert du mont Hyjal et de Norfendre ne permet pas de se prononcer concernant ces régions.
- Plus elle est basse sur l'horizon, plus sa taille semble importante, les valeurs maximales étant atteintes lors de son lever et de son coucher.
- La lueur émise par cette lune apparaît beaucoup plus importante si elle est observée depuis le territoire elfique de Teldrassil.
- Un linge humide mis à sécher sous la lumière lunaire blanchira légèrement.
- La lune blanche, parfois nommée Dame Blanche, est un astre extrêmement important dans la culture Kaldorei, puisqu'elle symbolise la déesse Elune elle-même.
- Elle occupe également une place primordiale dans la mythologie tauren, sous le nom de Mu'sha. Elle serait l'un des deux yeux que la Terre-mère s'arracha les yeux et lança dans l'immensité étoilée. [6]

Concernant la lune bleue :
- La lune bleue, parfois nommée l'Enfant Bleu, la plus petite ou la plus lointaine, quant à elle, ne se laisse pas apprivoiser aussi aisément. Ses mouvements apparents qui, au premier regard, semblent échapper à toute logique, obéissent en fait à des séries mathématiques qui n'apparaissent clairement qu'après des observations répétées, tel que le montre clairement l'éphéméride d'Angar Mantepierre. Bien que manquant parfois de précision — rappelons que les instruments optiques de l'époque étaient encore de construction assez rudimentaire et que les conditions de travail à l'observatoire du glacier n'avaient rien de confortable [7] —, les tables des apparitions lunaires prouvent de manière irréfutable que la lune bleue est soumise elle aussi à un mouvement périodique et prédictible. [8]
- Elle se lève au Sud-ouest, à des heures variables suivant le jour de l'année. Après une trajectoire elle aussi quasiment verticale, elle atteint son apogée, reste immobile quelques minutes, puis entame un mouvement opposé pour revenir se coucher à l'endroit précis de l'horizon où elle se lève.
- De même que celui de la lune blanche, son mouvement apparent est parfaitement synchrone, quel que soit l'endroit d'Azéroth d'où il est observé. Les mêmes réserves s'appliquent concernant les régions de Mont Hyjal et de Norfendre.
- Plus elle est basse sur l'horizon, plus sa taille semble importante, les valeurs maximales étant atteintes lors de son lever et de son coucher.
- Elle disparut du ciel d'Azeroth des années 26 à 30, pour des raisons que seul l'inénarrable sieur Marcomir Téotolon semble connaître.

Par ailleurs, j'ai eu l'insigne honneur de participer, comme certains d'entre vous, à l'expédition scientifique d'Ulduar, organisée en l'an 31 par notre honorable Chancelier, et très généreusement financée par la Comtesse d'Urseval. Expédition qui, je le rappelle, avait entre autres pour but de mieux comprendre les installations laissées par les Faiseurs, et au cours de laquelle il nous a été possible de contempler les admirables hologrammes représentant Azeroth parée de ses lunes en rotation parfaite.
La lune bleue dans sa phase ascendante, observée depuis Hurlevent.
3e feuillet.
Les précédents faits irréfutables étaient également en possession du sieur Marcomir Téotolon.
Mais là où tout esprit un tant soit peu averti et responsable se devait de chercher des réponses claires et acceptables, s'appuyant sur une longue tradition savante, le sieur Marcomir Téotolon laisse vagabonder son imagination débridée pour commettre ses théories fantasques. N'ayant pas les connaissances scientifiques nécessaires, l'auteur va tenter d'expliquer fort maladroitement ce qui échappe largement à sa compréhension par des allégories et des affabulations teintées d'un mysticisme déraisonnable et farfelu.

Ainsi, concernant les mouvements apparents et synchrones des deux lunes, on peut lire dès le 2e chapitre, sobrement intitulé Révélations, que la mythologie kaldorei est à prendre au pied de la lettre, et que la Dame Blanche ne doit par conséquent pas être assimilée à Elune pour la bonne et simple raison que celle-ci serait réellement Elune. La déesse, soucieuse de veiller à la bonne marche du monde, se "lèverait" majestueusement, ferait un petit tour pour s'assurer du haut des cieux que son peuple n'a besoin de rien et la vénère comme il se doit, puis repartirait "se coucher" dans une lueur argentée.

Je demande à l'honorable auditoire de bien vouloir pardonner mes propos sans nul doute blasphématoires. Considérez, je vous prie, que je ne suis dans cette affaire que l'humble, mais ferme, rapporteur des élucubrations qui vont suivre.
Car ce n'est pas tout ! Grisé par sa conception pour le moins révolutionnaire de l'univers, le sieur Marcomir Téotolon nous apprend, grâce lui en soit rendue, que l'Enfant Bleu serait bien réellement un rejeton de la Déesse, et que ses mouvements désordonnés seraient à mettre sur le compte de son jeune âge, n'ayant pas encore acquis la grâce et la régularité d'un être pleinement divin. L'auteur ne nous révèle pas qui en est le père, peut-être ce mystère devait-il être levé dans un second tome.
Quoi qu'il en soit, seul le caractère divin de ces astres permettrait d'après l'auteur d'expliquer les observations d'Angar Mantepierre. En effet, une divinité n'a pas à s'encombrer des lois physiques qui régissent notre pauvre monde. Elle se doit au contraire d'être bien visible de quelque endroit qu'on la contemple. Elle se doit également de faire des apparitions régulières, afin de rythmer nos vies et de leur donner un sens. Enfin, elle se doit bien évidemment de briller davantage sur le pays où vit le peuple qui la vénère, afin d'en mieux éclairer les âmes dévotes.

Pour ne pas ennuyer l'honorable assemblée, nous passerons rapidement sur les péripéties du chapitre quatrième, dans lequel on apprend que la voûte céleste est immobile, figée dans l'éternité comme les vulgaires toiles peintes utilisées en guise de décor par les troupes de comédiens itinérants. Au cinquième, l'auteur, qui peut-être dans un éclair de lucidité se rendit compte qu'il était allé trop loin, n'hésite pas à se contredire, et à reprendre à son compte l'hérésie unitiste qui, comme chacun s'en souvient, prétendit qu'Elune était en fait un Naaru plus ou moins égaré.

Enfin, dans le dernier chapitre, sans doute pour couper court à toute argumentation de ses détracteurs concernant la célèbre représentation holographique d'Ulduar, il n'hésite pas à renverser la cosmologie d'Azeroth avec l'enthousiasme et la ferveur qu'on lui connaît. Il affirme donc que l'hologramme bien connu du planétarium d'Ulduar n'est qu'une allégorie. D'après lui, les deux lunes montrées en orbite autour d'une planète aisément identifiable comme étant notre monde, ne sont qu'une représentation symbolisant le fait que ces lunes — ou ces divinités devrais-je dire pour suivre l'auteur — veillent sur nous, pauvres mortels, et nous enveloppent d'un regard bienveillant en une magnifique et divine ronde, parfait exemple de mécanique céleste.
4e feuillet.
Vous l'aurez compris, le sieur Marcomir Téotolon n'était pas homme à s'encombrer de "futilités scientifiques", telles qu'astronomie, physique et mathématiques. Et pourtant, nous savons d'expérience qu'il suffit bien souvent d'une plume, d'un compas, de quelques parchemins et d'un peu de bon sens pour percer les mystères de l'univers.

Les lunes ne sauraient en effet être des créatures vivantes, et encore moins des divinités. Elles ne sont que des astres désolés, ce à quoi aurait pu ressembler notre monde s'il n'avait pas profité du soutien des Faiseurs. Il est superfétatoire de rappeler l'importance de la conjonction stellaire dans l'évolution achaotique des orbites lunaires, car celles-ci n'ont pas toujours eu les trajectoires que l'on peut observer de nos jours.
L'évolution de l'orbite de la lune blanche, visible depuis Azeroth, présente trois phases : ascendante, stagnante et descendante. L'ascendante est la plus rapide et dure environ 4 heures, suivie de la phase stagnante d'environ vingt minutes, puis de la phase descendante qui dure environ cinq heures et quarante minutes. Comme rapporté précédemment, les phases ascendantes et descendantes se caractérisent par une augmentation de son angle solide. Cette augmentation peut s'expliquer par un léger rapprochement par rapport à notre monde, ou bien par effet de loupe atmosphérique, les rayons des astres couchants ayant une plus importante épaisseur d'air à traverser pour nous parvenir.

Le mouvement rétro-ascendant de la lune bleue, quant à elle, peut aisément s'expliquer par une décélération progressive de son mouvement, certes paradoxal car elle se produit en se rapprochant d'Azeroth, mais provoqué par le cœfficient d'attirance de la lune blanche. Il est aujourd'hui évident que ce cœfficient d'attirance, sans doute lui-même lié à la taille des deux lunes, confère la période moyenne si particulière de la lune bleue d'un jour seize heures et quarante-six minutes, même si certains savants ont toujours remis en question une telle précision, du fait des perturbations qui agitent les cycles. Les évaluations de grandeurs primaires prouvent sans aucun doute possible que les calculs effectués auparavant ne prenaient pas en compte la mouvance radiale de la lune blanche. Il est vrai, à la décharge de mes illustres prédécesseurs, que les sciences et les techniques ont fait de notables avancées ces dernières années, sous l'impulsion décisive de la Ligue des Explorateurs. Rappelons que sans la clairvoyance de cette vaillante société, il est probable que nous dussions apprendre le thalassien afin de lire les publications du Reliquaire des Sin'dorei.
5e feuillet.
Comme on peut aisément le constater, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Aussi vais-je conclure brièvement pour ne pas abuser de la patience de cette honorable assemblée.
Il est bien possible que les mesures énoncées, ainsi que la démonstration qui leur donne un sens dans une entière compréhension, soient affinées par les générations futures, lorsque l'Alliance connaîtra une paix durable et pourra davantage porter ses efforts vers les sciences et les arts. En effet, n'est-ce pas la finalité de toute civilisation digne ce nom que de conduire le peuple vers une meilleure connaissance des choses du monde dans une saine et louable évolution ? N'est-ce pas d'ailleurs l'ambition du Congrès, porté par la volonté désintéressée de notre vénérable Chancelier ?
A l'inverse, ceux qui, par facilité ou faiblesse, tentent de brouiller les esprits en étendant un voile d'ignorance et de mysticisme hors d'âge ne méritent que notre mépris. Ceux-là doivent être combattus et leurs arguments réfutés sans faiblir.

Je vous remercie.
Thibert d'Aulain. Encre et fusain, collection privée.
***

[1]. Le Livre du Dedans, recueil draeneï daté d'avant la Fuite, fait partie des quarante-deux livres sacrés composant l'ashnaa'khrovaï, habituellement traduit par Grand Ensemble Cosmique des Choses Entrevues, que tout exarque désireux d'enseigner se doit de connaître par cœur. Note de l'Editrice. Sauf indications contraires, toutes les notes sont de l'Editrice.
[2]. Littéralement Gloire à Elune, en langue kaldorei.
[3]. Thibert d'Aulain se laisse ici emporter par sa ferveur car, à ce jour, le conseil des Sœurs d'Elune, siégeant à Darnassus, ne s'est pas prononcé sur ce sujet, laissant sans doute aux Humains le soin de trancher une question soulevée par d'autres Humains.
[4]. Cette région, située sur les hauteurs de la cité de Gnomeregan, a subi, comme beaucoup d'autres, de profondes modifications durant le Cataclysme. Il ne reste rien aujourd'hui de ce poste d'observation scientifique.
[5]. Là encore, l'auteur semble être emporté par la chaleur du débat, car nul document ne permet d'affirmer que Marcomir Téotolon ait engagé ses croyances de manière illicite, ni pratiqué de sombres cultes. Il est cependant probable que son cheminement intellectuel hors-norme et son refus d'une pensée qu'il jugeait trop académique l'aient amené à explorer des chemins occultes.
[6]. Extrait de La Tristesse de la Terre-mère, texte fondateur de la culture tauren.
[7]. Dans son traité Vers les confins et au-delà, Golnir Thurden — à ne pas confondre avec Gryth Thurden, griffonnier à Forgefer — examine de manière extrêmement précise l'intendance de l'établissement de l'observatoire d'Angar Mantepierre. Il ressort de cette étude qu'une importante quantité de bière et d'hydromel fut consommée sur le glacier, même si l'on retire le ravitaillement emporté par les chutes et les avalanches.
[8]. Voir les éphémérides en annexe.

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