Fan-fictions World of Warcraft.
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4. Lieux notables.
Le lieu central de la ville est sans conteste la place de Cathédrale, parfois nommée place Faol par les natifs, du fait de la statue à l'effigie de l'ancien archevêque de l'Eglise de la Lumière, Alonsus Faol, qui s'y trouvait jusqu'au Cataclysme, à la fin de l'an 30.
C'est là que le caractère cosmopolite d'Hurlevent se fait pleinement sentir. On peut en effet rencontrer absolument tout et n'importe quoi sur cette place bigarrée. Marchands ambulants, quémandeurs, prêcheurs, lettrés, courtisans, vétérans, voleurs, escrocs, espions, mercenaires, aventuriers de tout crin et honnêtes citoyens s'y croisent, dissertent et commercent à toutes heures. Les empoignades et les échauffourées y sont fréquentes, aussi bien entre érudits qu'entre petites gens. Les Humains, férus d'une logique mouvante et passionnés de politique, sont aussi friands d'apostrophes véhémentes que de valeureux discours, passant d'une grande générosité à une étroitesse d'esprit à une vitesse stupéfiante. Tout peut survenir place de la Cathédrale, et la prudence y est de mise. On pourra en effet y rencontrer indifféremment des personnes charitables que des vide-goussets, voire des criminels, et ce malgré le caractère sacré de la place. La Cathédrale en elle-même est parfaitement représentative de l'architecture monumentale humaine, parfois lourde et grandiloquente, mais toujours empreinte de majesté. Faite pour inspirer le respect, ses formes symétriques basées sur des motifs ronds et carrés symbolisent l'ordre. Ce temple est le haut-lieu du culte de la Lumière, telle que le pratique les Humains et les Nains. Prêtres et paladins viennent s'y recueillir, enseigner leur art ou chercher quelques grandes vérités. Afin de ne pas risquer d'être pris à partie par quelques dévots acariâtres ou suspicieux, voire xénophobes, nous conseillons au visiteur non accompagné d'un Humain de s'en tenir aux marches et de n'y pénétrer qu'en cas de nécessité. Dans tous les cas, une extrême discrétion sera requise, comme dans tous lieux saints étrangers. A noter que la bibliothèque de la cathédrale offre en libre consultation quelques ouvrages de référence sur le culte de la Sainte — voir plus loin le chapitre sur la religion —, ses principaux courants et ses hérésies. Le Donjon royal, construit au flanc du pic rocheux qui surplombe la ville, déploie ses tours, ses escaliers et ses couloirs aux sols de marbre jusqu'au trône. Bien que les jardins y soient très agréables en été, et la bibliothèque bien fournie sur l'histoire locale et les conquêtes militaires de l'Alliance, la demeure du Roi n'est pas un endroit que l'on visitera, à moins d'avoir une raison précise, ou une invitation pour les plus chanceux. Le Palais est occupé en permanence par des nobles souhaitant une audience, ainsi que des vétérans venus réclamer quelques faveurs ou dispenser quelques conseils. La plupart semblent hélas avoir oublié que l'Alliance est par définition le regroupement sous une bannière commune de différentes races ou factions. Il n'est pas possible pour les civils de visiter les remparts massifs de la ville, et l'on ne peut qu'imaginer la superbe vue panoramique que ses nombreuses tours de guet pourraient offrir aux touristes. Se loger
Hurlevent possède une auberge située dans le Quartier commerçant, bien souvent complète et n'offrant pas un mobilier adapté aux races de petite et grande tailles. Il sera préférable de trouver à louer des chambres chez l'habitant, à condition de vérifier la taille de la literie. Il existe également des gîtes situés à l'écart de la ville, qui peuvent se révéler un choix plus judicieux si l'on privilégie le calme et la qualité de l'accueil.
Avant le passage destructeur d'Aile de mort, le Parc, situé près de la Vielle Caserne, offrait une enclave bucolique au peuple kaldorei, et l'on pouvait y méditer en toute quiétude au milieu des lapins, des biches et des druides. Cet espace a fort longtemps été laissé en ruine mais, depuis la mort de Sa Majesté Varian Wrynn, un nouveau jardin a vu le jour, dont les larges allées mènent au Repos du Lion, le cénotaphe du feu roi. Bien que ses vastes bancs de pierre offrent une vue magnifique sur les falaises et la mer en contrebas, on pourra regretter son ordonnancement par trop rigoureux mais si cher aux Humains.
Le lac avec, au fond, la cathédrale et le kiosque.
Le Quartier commerçant, comme son nom l'indique, regorge d'échoppes, dont certaines offrent un artisanat typiquement humain. Les prix, très raisonnables, sont fixes et définitifs. Il serait donc vain d'espérer un rabais, même avec le plus beau sourire et la meilleure maîtrise de la langue commune.
En face de la banque, l'Hôtel des Ventes propose au contraire des marchandises venant de tous les mondes connus, et parfois même d'au-delà. On pourra aussi bien y trouver des denrées de première nécessité que les objets les plus pittoresques et improbables, à des prix allant de modiques à nettement excessifs. Nul doute que ceux qui aiment chiner verront leur patience et leur ténacité récompensées ici. Par ailleurs, un Grand Marché se tient le deuxième jour de la semaine, le long des canaux qui traversent le quartier commerçant. Là, les artisans de la ville et des alentours — forgerons, herboristes et couturiers — y vendent leurs produits et prennent des commandes sur mesure. Dans le Quartier des mages, l'un des plus riches quartiers de la cité, l'on pourra croiser moult doctes personnages, professeurs émérites, élèves studieux ou riches marchands, ainsi que des voyageurs fortunés ayant emprunté le portail de la Tour des mages. Les plus chanceux pourront se délecter de glaces aux parfums enchanteurs, qui à elles seules mériteraient presque la visite de la ville. Malheureusement, on ne peut trouver ces merveilles culinaires qu'auprès d'un unique marchand ambulant durant une courte période de l'année, au printemps. Il est possible que cette courte apparition soit liée à la disponibilité saisonnière d'un ingrédient, ou encore qu'elle soit liée à quelque coutume. Non loin de la tour se trouve la Chope Sucrée, et le Solitaire Bleu, deux vénérables et fameuses tavernes de la ville, où il sera possible de déguster une grande variété de boissons locales dans un cadre familial. La Vieille ville est très pittoresque avec son labyrinthe de ruelles pavées et de minuscules échoppes. C'est le seul quartier n'ayant pas été complètement détruit lors de la Première Guerre, mais il n'est à visiter que de jour. En effet, la nuit tombée, ses tranquilles venelles deviennent de sombres coupe-gorges, malgré les patrouilles fréquentes de la Garde. Nous vous déconseillons de vous y aventurer, à moins d'être lourdement armé. La Bretelle de Brikabrok
La Bretelle de Brikabrok est le nom familièrement donné au croisement et à la ruelle menant au tram d'Hurlevent en hommage à son créateur : le Grand Bricoleur Gelbin Mekkanivelle.
Plus officieusement, il apparaît qu'en retournant le plan de la ville, cette rue ressemble aux bretelles que les Gnomes affectionnent en bricolant. Enfin, il serait dommage de quitter la cité sans avoir pris le temps de flâner en haut du port. La promenade bordée d'arbres avec vue sur l'océan est inoubliable, particulièrement lorsque les rayons du soleil couchant viennent embraser les remparts.
S'il est bien des expériences qui doivent absolument être vécues, déguster un délicieux Cône de froid — l'une des friandises glacées mentionnées précédemment —, sur la promenade du port en fait assurément partie. ***
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