Fan-fictions World of Warcraft.
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5. La société humaine.
Lors de votre premier séjour à Hurlevent, vous serez sans doute surpris, voire légèrement perdu, par la société humaine, tant son organisation pourra sembler complexe et déroutante, et, de fait, elle l'est. Si l'on souhaite la comprendre, même partiellement, il peut être nécessaire de rappeler que, d'une part, la monarchie est une oligarchie institutionnelle stricte, et que, d'autre part, cette société est organisée en castes.
Les principales castes sont les suivantes : - la noblesse, l'ancienne caste dirigeante, dédiée dans les premiers temps à seconder la Couronne dans l'exercice du pouvoir. Actuellement, hormis son rôle de conseil auprès de la Couronne, cette caste semble uniquement tournée vers la conservation de ses acquis et privilèges, tout en cherchant à regagner son influence perdue par le contrôle d'industries et de banques.
- l'armée, dont la branche urbaine est chargée de protéger les citoyens et faire respecter les lois édictées par la Couronne et la Chancellerie. - le clergé, dont le culte officiel est celui de la Lumière. - les guildes marchandes, ou corporations de riches marchands et de banquiers. - le petit peuple, ou bas peuple, qui regroupe les Humains ne faisant pas partie des autres castes — tels que fermiers, artisans et coursiers — et pouvant par conséquent être considérée comme une non-caste. Il est parfois possible pour un Humain de changer de caste en remplissant certaines conditions, pas toujours clairement définies, certains passages étant bien plus aisés que d'autres. Ainsi, il semble plus facile d'atteindre la noblesse en passant par l'armée, ainsi que par les mariages arrangés. Par ailleurs, le clergé parait disposer de davantage de considérations de la part de la caste populaire. Pour cette raison, le rêve de toute bonne famille hurleventoise, à défaut d'être noble, est d'avoir un enfant dans l'armée et un autre dans les ordres.
A noter qu'une fois la caste noble atteinte, l'Humain ne peut plus en changer, mais il peut cependant appartenir à plusieurs castes. L'appartenance à la caste noble s'acquiert principalement de manière héréditaire. La conséquence directe de ce système pour le moins surprenant est que cette caste, fermée sur elle-même et donc particulièrement sensible à la consanguinité, compte un assez fort pourcentage d'individus déficients, ou ne pouvant vivre de manière honnête avec l'apparat requis. La célèbre place Faol, peinture de Jennica Holzmann.
Les titres utilisés comme civilité sont d'une complexité effroyable, sans même aborder les titres de noblesse, tant et si bien qu'il est courant d'entendre des humains les employer entre eux à tort et à travers, apostrophant un palefrenier comme s'ils s'adressaient à un prince, et réciproquement.
Afin d'éviter quelques malencontreux impairs, on pourra sans trop de risque s'adresser aux Humains en appliquant ces règles simplifiées de bienséance : - femelle non pubère : demoiselle, ou damoiselle si elle semble noble ou riche.
- mâle non pubère : jeune homme. - femelle pubère, quels que soient son âge apparent et sa fertilité : dame. - mâle pubère, quels que soient son âge apparent et la couleur de sa pilosité : sieur. - mâle ou jeune mâle proche de la Couronne, quel que soit son âge : sire. A noter que si l'on souhaite flatter de manière éhontée un roturier, le titre sire pourra être employé.
S'adresser à un militaire par son titre correct — on parle alors de grade — se révèle un exercice périlleux, à moins bien évidemment de le connaître, et encore faut-il en avoir eu connaissance très récemment, car les titres militaires évoluent très rapidement. Lorsque l'Humain militaire est une Humaine, son grade ne se décline pas dans la forme féminine. Le Roi Varian Wrynn
La mort du Haut Roi Varian Wrynn durant l'assaut de la Légion Ardente en l'an 36 suscita de vives réactions au sein du Royaume, mais aussi de l'Alliance tout entière. Des représentants de toutes races se rendirent dans la capitale pour rendre un dernier hommage à celui qui fut un grand stratège et un brillant souverain.
Bon nombre d'humains furent cependant inquiets de l'accession au trône de son fils le prince Anduin, du fait de son pacifisme notoire envers la Horde. La culture humaine est avant tout populaire et s'exprime dans les mariages — dont beaucoup se déroulent dans le petit kiosque, derrière la Cathédrale —, mais aussi dans les nombreuses tavernes de la ville, lorsque les chopes débordent de bière et d'hydromel. L'artisanat est également très riche et très inventif.
Par ailleurs, la cuisine humaine est fort variée et pleine d'ingéniosité, bien que rustique. Toutes les ressources locales sont mises à profit, y compris celles qui pourraient sembler avariées. En effet, l'engouement des Humains pour la nourriture et les boissons périmées, élevées au rang d'art culinaire, est indéfectible. Les tavernes ne manqueront ainsi pas de vous proposer de nombreux fromages — constitués de lait caillé et de moisissures — accompagnés d'un pichet de vin — raisins fermentés durant de longue années. Si vous souhaitez acheter des souvenirs gustatifs, les meilleures adresses à Hurlevent sont sans conteste la Belle Véreuse, le long des canaux du quartier des Nains, la Fromagerie de Trias, à l'entrée du quartier commerçant et l'échoppe Vignoble de Gallina, au bord des canaux de ce même quartier. Gastronomie
Afin de parfaire votre connaissance de la culture humaine, nous recommandons de goûter au moins une fois lors de votre séjour aux mets suivants.
Le fameux goulash des Carmines, sorte de soupe épaisse préparée à base de viande de condor, rapace fréquent de cette région orientale du royaume. Le ragoût de la Marche de l'Ouest et la tourte au foie de broche-tripes, tout deux préparés à base des sangliers qui prolifèrent dans les bois et prairies. Les pinces de crabe farcies et la soupe aux ailerons de Murloc, qui pullulent sur les côtes et rivières du royaume. Le roquefort des Carmines, au lait de brebis. Le brie de Hurlevent au lait de vache d'Elwynn. Côté boissons, la cité ayant accueilli de nombreux réfugiés d'autres royaumes humains au cours des dernières décennies, vous trouverez à boire autant d'ambroisie d'Alterac que de lambic de Lordaeron, ou encore de Tawny de Hurlevent. L'année est rythmée par diverses fêtes populaires annuelles, dont celle des morts en automne, celle de l'amour au printemps et celle des moissons durant le solstice d'été. Toutes ces fêtes sont l'occasion pour la ville de voir ses rues nettoyées et de se parer de moult décorations.
La ville compte par ailleurs deux bibliothèques — au Donjon royal et à la Cathédrale — fort bien fournies, et principalement fréquentées par des érudits. Nul doute que cette jeune civilisation fort entreprenante, jusqu'alors bien occupée à croître et guerroyer, saura développer un art de vivre, dans un avenir plus ou moins proche [1]. ***
[1]. Certaines initiatives privées, telles que la Loge du Salon, dont le but est la conservation du savoir, et qui organise assez régulièrement des débats ouverts au public, laissent à penser que les Humains envisagent un avenir autre que guerrier.
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